[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]

Homme politique français né à Saint-Cloud le 13 avril 1747, décédé à Paris le 6 novembre 1793. Duc de Montpensier, de Chartres puis d'Orléans, il avait épousé l'arrière-petite-fille de Louis XIV, Adélaïde de Bourbon-Penthière en 1769 et possédait une fortune considérable, qu'il devait en parti mettre au service de ses ambitions politiques. Franc-maçon (Grand maître maçonnique en 1786), adepte des idées nouvelles et admirateur du régime politique anglais, il s'opposa au ministère de Maupeau et fut exilé en 1771 à 1772. Après avoir servi quelque temps dans la marine sous Louis XVI, il saisit toutes les occasions (affaire du collier, politique financière) pour afficher son hostilité au régime et à la cour, Député de la noblesse aux Etat généraux en 1789, il se rallia parmi les premiers au Tiers Etat. Lié à Mirabeau, il songea peut-être à prendre la place de Louis XVI ou du moins à se faire nommer régent. Exilé en Angleterre après les journées révolutionnaire des 5 et 6 octobre 1789, il revint en France en 1790. Elu député à la Convention en 1792, où il prit le nom de Philippe-Egalité, il vota la mort du roi, son cousin. Son fils le futur Louis Philippe, ayant émigré avec Domouriez, après la trahison de celui-ci, le duc d'Orléans fut suspecté et, arrêté par les montagnards, il fut condamné à mort pour avoir aspiré à la royauté et guillotiné.


Dernière modification août 3 novembre 2010