[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]

1. VERGNIAUD Pierre Victurnien, Conventionnel français né à Limoges le 31 mai 1753, adversaire déterminé de la Commune il fut arrêté avec les Girondins et périt sur l'échafaud le 31 octobre 1793 à Paris. — © Petit Larousse Illustré; 1989

2. Né à Limoges âgé de 34 ans en 1788. Sa jeunesse a été laborieuse. Son père, fournisseur des vivres au régiment de cavalerie de Limoges, a été ruiné par la cherté des grains. Grâce à Turgot, intendant du Limousin, le jeune Vergniaud a obtenu une bourse au collège Du Plessis, à Bordeaux, tenu par les jésuites. Un moment employé à la direction des tailles, il a quitté ce poste, perdant le bureau de recettes qu'on voulait lui obtenir. Après avoir envisagé l'état ecclésiastique, il est toutefois une passion : il lit beaucoup. Sont beau-frère, ingénieur géographe, le prend en main et l'oriente vers le barreau, en payant ses études. A Bordeaux, où il fait son droit, il devient secrétaire de Charles Dupaty, président à mortier du parlement, magistrat réputé pour ses idées libérales. Enfin, en 1781, il est avocat au parlement. L'année suivante, il plaide sa première cause et la gagne, car il est un orateur hors pair, d'un très noble débit, ample et mesuré, et aux éblouissantes improvisations? Ce talent se renforce d'un physique séduisant. Il a de magnifiques yeux noirs passionnés, une chevelure abondante, un front imposant, d'épaisses lèvres sensuelles. Il collectionne les succès féminins. Mais il a deux défauts: Il manque de ténacité et il méprise les hommes. — © Chronique de la Révolution édition Larousse


Dernière modification août 6 novembre 2010