[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]

Près de cette chapelle Saint-Malo où il espérait se réfugier, le chouan Boishardy fut blessé puis achevé dans la nuit du 16 au 17 juin 1795.

Exemple d'avis de recherche contre du chef chouan Boishard

BOISHARDY, Signalement d'un chef de révoltés, ayant des allumettes soufrées pour mettre le feu et incendier dans les villes et les campagnes.

Amateur-Jérôme-Silvestre Bras De Forges, du Bois-Hardi, paroisse de Bréhan-Moncontour, âgé de vingt-huit ans, taille de cinq pieds trois pouces, cheveux châtains de la longueur de cinq à sixe pouces, les faces coupée, les fourcils clairs, le front élevé, les yeux grands et bleu, nez grand et aquilin, la bouche petite et pincée, le menton rond, la figure ovale, ayant les oreilles percées et portant des cercles en or, le corps bien fait et un peu gros; la taille bien éfilée, les jambes fortes et bien faites, ayant un habit blanc, un gillet semblable, des guêtres, et un chapeau rond à haute cuve. Ce particulier est l' un des chefs des révoltés du département des Côtes du Nord, et on le dénonce à tout citoyen pour le faire arrêter et conduire, fous bonne et fûre garde, dans la maison de justice à Saint-Brieuc: on le dénonce au zèle de la gendarmerie nationale; et l'on récompensera le citoyen qui aura le courage d' arrêter ce forcéné, traître, ennemi de la patrie.

Fait à Saint-Brieuc, le 3 avril 1793. BESNE, accusateur public au tribunal criminel du département des Côtes du Nord, à Saint-Brieuc."

Sources

1 L 461, Archives départementales des Côtes d'Armor.

Sur Boishardy, il existe un magnifique Site réalisé par une classe du collège Racine de Rennes.


Dernière modification août 8 novembre 2010