[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]

La carrière du général comte Théobald Dillon s'est achevée dans les flammes. Le crâne fracassé par une balle de pistolet, achevé à coup de baïonnette, précipité dans le feu par ses propres soldats, l'infortuné officier a payé de sa vie l'incroyable désorganisation de l'armée. La veille, Dillon avait reçu l'ordre de faire une fausse attaque sur Tournai afin d'empêcher la garnison de la ville de se porter sur Mons, conjointement attaqué par les Français du général Biron. L'infanterie exécutait le mouvement en bon ordre lorsque, tout à coup, les escadrons de cavalerie ont tourné bride en s'écriant : "Sauve qui peut, nous sommes trahis!" Bousculés par les cavaliers, démoralisés, les fantassins volontaires se mirent à fuir à toutes jambes. Rentrés à Lille dans un état de fureur indescriptible, ils s'en sont pris à leur chefs. De fait, la situation sur le front du Nord est catastrophique. huit jours après la déclaration de guerre, les volontaires sont toujours sans fusils, sans vivres et sans espoir.


Dernière modification août 3 novembre 2010