[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]

Né à Pont-Audemer (Eure) le 3 avril 1753, décédé à Paris le 5 avril 1794. Fils d'un chirurgien. Avocat à Anet avant la Révolution, Lacroix est élu procureur syndic du département d’Eure et Loire en 1790 puis juge au tribunal de cassation. Il se fait ensuite élire à la Législative ou il n’intervient quasiment pas puis à la Convention ou il siège à gauche sans toutefois apparaître comme un Montagnard très prononcé. Décidé à se faire une place dans la vie politique parisienne, Lacroix s’inscrit au club des Jacobins et traîne un temps ses guêtres avec les orléanistes. I

ll se fait ensuite de plus en plus virulent et se met à attaquer les ministres, la famille royale et Capetlui même après quoi il se lie avec Danton et s’oppose à deux reprises à Robespierre. Lacroix part ensuite en mission en Belgique avec son ami Danton. Tout deux rentreront quelques temps en France pour voter le mort de Capet après quoi ils reprirent la route de la Belgique. Il est certain que les deux compères furent plus occupés à se remplir les poches qu’à surveiller les agissements de Dumouriez.

Abusé par ce dernier Lacroix va s’efforcer de le défendre devant la Convention. Elu au Comité de Salut public avec Danton le 7 avril 1793, Lacroix va s’efforcer de contrer les attaques des Girondins dont il va contribuer à l’élimination. Par la suite Robespierre va s’en prendre à lui en lui reprochant d’avoir défendu Dumouriez, éliminé du Comité, Lacroix préfère repartir en mission à la fin août. Rappelé à Paris, il est accusé de s’être enrichi en Belgique et d’avoir couvert Dumouriez. Il est envoyé à l’échafaud avec son alter ego Danton le 5 avril 1794


Dernière modification août 6 novembre 2010