[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]

Depuis 1779, année où il est entré au parlement de Paris avec dispence d'âge, il a parcouru brillamment, en compagnie de son ami d'enfance Hérault de Séchelles, la route qui s'ouvrait tout naturellement au descendant d'une grande famille de magistrats. Président à mortier, une charge qu'il tient de son père, il s'est affirmé comme spécialiste de droit criminel et, à ce titre, s'est prononcé contre la peine de mort. D'extérieur, il est froid, assez hautin comme tous les Le Peletier; il intervient rarement aux réunions de chambren mais il lui arrive de s'emporter, après quoi il retrouve son flegme ordinaire. Il s'intéresse aux problèmes d'éducation populaire et, comme il ne manque pas d'imagination, il a des projets de réforme. On le voit souvent dans les sociétés du Palais-Royal, il joue au billard et perd beaucoup d'argent, mais il est riche d'au moins six cent mille livres de rente. — © Chronique de la Révolution édition Larousse


Dernière modification août 6 novembre 2010