[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]

1789 1790 1791 1793-An II 1794-An III 1795-An IV 1796-An V 1797-An VI 1798-An VII 1799-An VIII

1 janvier Harangue de Jacques Roux devant la section de l'Observatoire. Il reprend les revendications des sans-culottes : la mort du roi, la poursuite des agioteurs, des accapareurs et des traites, l'abaiseement du coût de la vie. Avec lui les Enragés font irruption sur la scène parisienne.
2 janvier L'Assemblée décrète que l'ère de la liberté datera du 1er janvier 1789. Elle décide qu'il y a lieu d'accusation contre les frères du roi et le prince de Condé, prévenus de conspiration contre le salut de l'Etat et la Constitution.

Les Français prennent Namur, mais perdent Francfort

Eléction des représentants de la Commune de Paris
3 janvier Carnot demande la destruction de "toutes les bastilles du royaume".
4 janvier Aux Jacobins, Carra propose de placer un prince Anglais sur le trône de France en cas de seconde fuite de Louis XVI.
5 janvier Barnave ex-constituant, rentre à Grenoble pour y écrire: Introduction à la Révolution française
7 janvier Des manifestations ont lieu en Belgique pour réclamer l'indépendance.
10 janvier L'acte énonciatif des crimes du roi est présenté à la Convention
11 janvier Comparution de Louis Capet à la barre de la Convention. Il a choisi ses défenseurs: Tronchet, Malesherbes, De Séze.
14 janvier L'Assemblée déclare " infâme, traître à la patrie et coupable de crime de lèse-nation, tout agent du pouvoir exécutif (On notera que selon la nouvelle terminologie révolutionnaire c'est le roi qui est censé incarner le pouvoir exécutif et se trouve ainsi indirectement visé par cette disposition), tout Français qui pourrait prendre part, directement ou indirectement, soit à un congrès dont l'objet serait d'obtenir la modification de la Constitution française, soit à une médiation entre la nation française et les rebelles conjurés conte elle"
16 janvier La garde de Louis XVI est cassée et renouvelée par ordre du corps législatif.
17 janvier Brissot adjure l'Assemblée nationale de déclarer la guerre à l'Empereur d'Allemagne.

L'escadre française de Toulon se présente devant Naples et force le roi Ferdinand IV à accepter les volontés françaises. Un club jacobin est créé par les patriotes napolitains.
19 janvier Le comte de Provence est déchu de ses droits éventuels à la régence.
23 janvier La section des Gobelins se plaint à l'Assemblée nationale : " De vils accapareurs appellent la force publique pour défendre leurs brigandages... C'est l'agiotage insatiable qui renferme les trésors de l'abondance pour ne nous montrer que le squelette hideux de la disette".
25 janvier La France lance un ultimatum à l'Autriche.

Le roi rédige son testament.
27 janvier Le Directoire du département de Seine-et-Marne exhorte les contribuables à remplir leur devoir et à regarder comme traître à la patrie " quiconque oserait vous donner le conseil perfide de différer d'acquitter vos contributions".
28 janvier La section de la Croix-rouge, " pour punir les monopoleurs égoïste" déclare renoncer à l'usage du sucre et invite les quarante-sept autres sections à suivre son exemple.
30 janvier Une délégation de la diète polonaise vient demander l'aide de la France à la Convention.
31 janvier Une femme du peuple demande l'ouverture à Paris d'une souscription pour fabriquer des piques.
1 février L'Assemblée décrète que toute personne qui voudra voyager dans le royaumes sera tenu de se munir d'un passeport. Le voyageur qui n'en présentera pas un sera mis en état d'arrestation.
3 février Les élection municipales commencées à Paris le 15 novembre 1791 sont terminées. La liste des 76 élus à titre définitif est publiée.
6 février A Noyon, le peuple empêche le départ des bateaux chargés de grains.
8 février Le procureur général syndic du département de Paris dénonce une " insurrection patricienne" contre les impôts et fait afficher la liste des contribuables en retard.
9 février L'Assemblée déclare confisqués au profit de la nation les biens des Français qui se trouvent à l'étranger.
13 février Dans une lettre à l'Assemblée, Louis XVI proteste contre les bruits de son imminent départ.

A Montlhéry, le peuple saccage les magasins des marchands de grains.
14 février A Dumkerque on pille les magasins du port. La municipalité fait appel à la force armée: 14 tués, 60 blessés
18 février A Béthune, les soldats se révoltent et refusent d'obéir à leur officiers.
23 février A Beauvais, les troupes mettent à la raison le peuple qui ne veut pas laisser partir les convois de grains.
24 février Décret contre les fabricants de faux assignats.
25 février La municipalité de Paris sollicite à l'Assemblée nationale des secours pour les indigents.
1 mars Mort de l'empereur Léopold II. d'Autriche
3 mars Assassinat du maire d'Etampes, Simonneau, accusé par la voix populaire d'accaparer les subsistances.
6 mars Les femmes de Paris demandent des piques "pour défendre la Constitution".
7 mars Le duc de Brunswick est nommé généralissime des troupes autrichiennes.
8 mars A Conches, la sédition des habitants, qui s'étaient mis à taxer arbitrairement les denrées, est réprimée par la force armée: 50 arrestations, dont celle du curé.
9 mars Narbonne, ministre de la guerre, est remplacé par de Grave
10 mars Mise en accusation du ministre des Affaires étrangères Delessert pour n'avoir pas prévenu l'Assemblée nationale des préparatifs de guerre de l'empereur d'Allemagne.
15 mars Dumouriez est nommé ministre des Affaires étrangères.
19 mars Les massacreurs d'Avignon sont déchargés des accusations portées contre eux.
20 mars Adoption de la guillotine par l'Assemblée législative à la suite du rapport présenté par le secrétaire perpétuel de l'Académie de chirurgie, Louis. [histoire]
22 mars L'abbé Chappe fait hommage à l'Assemblée de son invention du télégraphe.
23 mars Le roi appel à la place des ministres feuillants, des ministre girondins : Roland, Servan, Clavière
25 mars Ultimatum de la France à l'Autriche afin qu'elle disperse les émigrés et qu'elle arrête ses préparatifs d'armement.
5 avril Suppression de la Sorbonne.
6 avril Suppression de toutes les congrégations religieuses.
8 avril Loi accordant un délai aux émigrés pour rentrer en France.
15 avril Fête de la Liberté en l'honneur des Suisses du régiment de Châteauvieux, libérés en février précédent.
20 avril Déclaration de guerre à l'empereur d'Allemagne
25 avril Paris. La guillotine a tranché sa première tête Nicolas-Jacques Pelletier
26 avril A Strasbourg, le capitaine du génie Rouget de Lisle lance son Chant de guerre pour l'armée du Rhin.
28 avril Ouverture des hostilités.
29 avril Les dragons du général Dillon, arrivés devant Mons, avant même d'avoir vu l'ennemi, se mettent à fuir criant à la trahison, Rentrés à Lille, ils massacrent leur chef
30 avril Emission de trois cents millions d'assignats
5 mai L'Assemblée législative décrète la création de trente et un nouveaux bataillons de volontaires nationaux.
17 mai Robespierre fait paraître le premier numéro de son défenseur de la Constitution.
23 mai Brissot dénonce à l'Assemblée le "Comité autrichien" qui se réunit aux Tuileries. histoire
27 mai L'Assemblée institue la pratique de la déportation à appliquer aux prêtres réfractaires.
29 mai La garde constitutionnelle du roi est supprimée. histoire
3 juin Une fête de la loi, en l'honneur de Simoneau, le maire tué le 3 mars./td>
8 juin Un décret ordonne la réunion à Paris pour le 14 juillet de vingt mille fédérés des départements pour pouvoir envoyer aux frontières les troupes de ligne en garnison dans la capitale.
10 juin Huit mille garde nationaux parisiens demandent à l'Assemblée nationale que ce décret soit rapporté. Elle passe outre.
12 juin Le roi renvoie les trois ministres girondins.
13 juin L'Assemblée déclare conserver sa confiance dans les ministres congédiés et s'en prend à l'intrigant Dumouriez
15 juin Dumouriez démissionne et part pour les armées du Nord
16 juin Les opérations militaires sont suspendues. Dans une lettre à l'Assemblée nationale, La Fayette dénonce l'anarchie intérieure et l'indiscipline des troupes
17 juin La section de la Croix-Rouge se présente à la barre de l'Assemblée pour accuser Louis XVI de trahison.
18 juin Dérogeant au décret du 15 mars 1790, l'Assemblée déclare que tous les droits casuels sont supprimés sans indemnité. histoire
19 juin Un décret ordonne le brûlement de tous les titres de noblesse existant dans les dépôts publics.
20 juin Manifestation populaire aux Tuileries. histoire
21 juin L'Assemblée interdit toutes réunion de citoyens armés dans son enceinte et la pétition de Dupont de Nemours, en faveur du roi, reçoit 20 000 signatures.
22 juin Proclamation adressée par Louis XVI aux Français.
24 juin La section des Quinze-Vingt se présente à la barre de l'Assemblée. Son orateur, Gonchon, déclare: "On ne cesse de calomnier les citoyens du faubourg Saint-Antoine.. Nous conjurons l'Assemblée nationale de rendre aux vrais amis de la liberté la justice qu'ils méritent".
25 juin La section des Gobelins fait observer à l'Assemblée : "Au lieu de s'étonner de notre rassemblement, on devait s'étonner de ne point voir encore le glaive de la haute Cour nationale tomber sur la tête des coupables".
28 juin La section des Tuileries demande à l'Assemblée le licenciement de l'état-major fayettiste de la garde nationale

Quittant l'armée, La Fayette arrive à Paris pour dénoncer à l'Assemblée l'anarchie qui y règne et l'impunité des "factieux".
30 juin Il retourne à l'armée. Son effigie est brûlée au Palais-Royale.
1 juillet La pétition, dite des Vingt Mille, est présentée à l'Assemblée nationale.

Les pétitionnaires prient l'Assemblée "de porter l'oeil le plus sévère sur la conduite des moteurs instigateurs et chefs du rassemblement (du 20 juin), sur celle du maire et des officier municipaux qui ont ordonné d'ouvrir les avenues du château et le château même... d'ordonner que le commandant général [Santerre * , alors commandant de la garde nationale parisienne] soit destitué de ses fonctions comme ayant exposé la sûreté du roi et compromis l'honneur de la garde nationale".
3 juillet La section du théâtre-Français appelle le glaive de la loi sur la tête de La Fayette.
6 juillet Le maire de Paris et le procureur de la Commune sont suspendus de leurs fonctions par l'administration départementale.
7 juillet L'archiduc François, neveu de Marie-Antoinette* et futur beau-père de Napoleon, " fanatique ennemi de la Révolution" (Michelet), est élu empereur d'Allemagne.

A l'Assemblée, l'évêque de Lyon, Adrien Lamourette , dand un élan de réconciliation général, demande à ses collègues de s'embrasser : le baiser Lamourette
8 juillet La section de Mauconseile réclame le châtiment de la Fayette.
11 juillet La patrie est déclarée en danger
13 juillet Le maire de Paris est réintégré.

Les agents du département de police municipale révèlent l'établissement d'un passage souterrain entre l'hôtel de Brionne où sont caserner les Suisses et les caves du château des Tuileries.
14 juillet La troisième Fédération est célébrée au Champ-de-Mars.
15 juillet L'Assemblée nationale ordonne l'éloignement de la capitale des cinq régiments de troupes de ligne.
16 juillet Une "pétition indivisible" des citoyens de la section des Quatre-Nation de la patrie en danger, en d'autres termes, la punition du roi : le signal est donné du mouvement sectionnaire pour la déchéance de Louis XVI . Les policiers annoncent l'arrivée à l'hôtel de brionne d'un renfort de deux cents Suisses venus de Courbevoie.

Le procureur de la commune, Manuel, qui n'a pas été réintégré dans ses fonctions en même temps que le maire Pétion*, vient présenter à l'Assemblée un exposé de sa conduite et reproche aux législateurs de "n'avoir pas puni Louis XVI sur le champ"
17 juillet Les fédérés demandent à la barre de l'Assemblée nationale la suspension du roi.
20 juillet Face à un mouvement populaire qui les déborde, les Girondin se rapprochent du roi.
22 juillet Début de l'enrôlement pour répondre à la patrie en danger
23 juillet Manuel est réintégré dans ses fonctions.
24 juillet Vergniaud exhorte l'Assemblée de "ne pas se laisser entraîner dans des mouvements inconsidérés".
25 juillet Manifeste du duc de Brunswick. manifeste

Décret ordonnant la permanence des sections

Acte capital, un bond en avant dans la voie révolutionnaire bien qu'accompli sous la pression extérieure.
>26 juillet Formation d'un comité insurrectionnel des fédérés.
27 juillet Cédant aux demandes réitérées des sections le corps municipal arrêt qu'il sera établi, sous la surveillance et la direction du procureur de la Commune, un bureau central de correspondance entre les quarante-huit sections.
30 juillet Les fédérés marseillais arrivent à Paris.

Arrêté pris par les citoyens actifs de la section du Théâtre-Français
31 juillet La section de Mauconseil arrête que, le dimanche 5 août, elle se transportera tout entière dans le sein du corps législatif pour lui signifier qu'elle ne reconnaît plus Louis XVI* pour roi et invite les autres sections et le département à se joindre à elle.

Emission de trois cent millions d'assignats
1 août L'Assemblée nationale ordonne à toutes les municipalités du royaume de fabriquer des piques qui seront distribuées à tous citoyens indistinctement, "excepté aux vagabonds, gens sans aveu et personnes notoirement reconnues pour leur incivisme".

Déclaration des citoyens actifs de la section de la Croix-Rouge.
3 août Pétion vient demander à l'Assemblée nationale au nom de quarante-sept sections, la déchéance du roi.
4 août L'Assemblée nationale décrète que "tout Français qui aura fait la guerre de la liberté, soit dans les volontaires nationaux, soit dans les troupes de ligne, recevra les droits de citoyen actif"

La section des quinze-Vingts fixe " le terme de la patience populaire" au jeudi 9 août à minuit.
5 août Les sections ayant répondu à l'invitation de celle de Mauconseil viennet demander à l'Assemblée de déclarer que Louis XVI n'est plus roi des Français.
6 août La section de Henry-IV désavoue la pétition du 5 août et dénonce à l'accusateur public l'arrêt de la section de Mauconseil.

Le corps municipal arrête que la garde du roi sera tirée de tous les bataillon de la garde nationale.
7 août La section de la Place-Royale demande l'enlèvement de toutes les status royales et leur remplacement par des pyramides élevées à la Liberté.

La section des Gravilliers décide que tous les citoyens sont en état de réquisition permanente et qu'il descendront dans la rue dans le cas d'un rappel général.
8 août L'Assemblée nationale, par quatre cents voix contre deux cents, refuse de décréter d'accusation La Fayette.
9 août A vingt heures et quarante-cinq minutes, la commune constitutionnelle est renversée et la commune révolutionnaire formée par les commissaires des sections s'installe à l'hôtel de Ville. A partir de minuit on entend sonner le tocsin. histoire
10 août A huit heures du matin, la première colonne des insurgés paraît au Carrousel. Le combat commence entre neuf heures trente et dix heures. Vers midi, le château des Tuileries est pris d'assaut (376 insurgés tués)

Vers neuf heures du matin, la nouvelle commune lance sa première proclamation. TEXTE

L'Assemblée nationale décrète : Le peuple français est invité à former une Convention nationale; le chef du pouvoir exécutif est provisoirement suspendu de ses fonction.
11 août Les commissaires de la municipalité apposent les scellés au château des Tuileries.
12 août Le roi et sa famille sont transférés au Temple.
14 août A Sedan, La Fayette tente, en vain, d'entrainer son armée contre Paris. Le maire de Strasbourg en fait autant.
15 août L'Assemblée nationale entend la lecture des pièces trouvées dans le cabinet du roi lors de la journée du 10.

Robespierre, qui représente à la nouvelle commune la section des Piques (la sienne), vient à la tête d'une députation demander le prompt châtiment des "traîtres et conspirateurs du dix-Août".
16 août L'armée du Nord bat en retraite. L'ennemi envahit la France.

Le Conseil général de la commune arrête la formation d'un camp retranché sous les murs de Paris.
17 août Création d'un tribunal spécial pour juger les crimes commis dans la journée du 10. histoire
18 août Dumouriez reçoit le commandement de l'armée du Nord.

Les ordres enseignants et hospitaliers sont supprimés. Le calme est rétabli avec difficulté à Carcassonne.
19 août La Fayette se rend aux Autrichiens qui le mettent en prison.

Les Prussiens, avec Brunswick à leur tête, pénétrent en France
20 août Les Prussiens, mettent le siège devant Longwy, Kellerman remplace Luckner comme commandant de l'armée de l'Est.
22 août La Commune demande une révolution linguistique : "citoyen" remplace désormais "Monsieur"

En Vendée, huit mille paysans, aux cris de vive le roi, s'emparent de Châtillon-sur-Sèvre. histoire
23 août Longwy capitule. la population n'a pu résister au bombardement
24 août La Commune arrête que "tout homme qui refusera de se faire inscrire ou enrôler dans sa section sera regardé comme un mauvais citoyen et son nom sera affiché".
25 août Suppression sans indemnité de tous les droits féodaux et de toutes les redevances seigneuriales.
26 août Tous ecclésiastiques insermentés ou ayant rétracté leur serment sont tenus de quitter la France dans un délai de quinze jours.
28 août L'Assemblée nationale ordonne des visites domiciliaires dans toutes les communes de France pour connaître la quantité de munitions, d'armes et de véhicules chez chaque particulier.

Les travaux du camp de Paris commencent.
30 août Verdun, dernière place forte avant Paris, es assiègé par les prissiens. A Paris où sous le choc de la prise de Longwy, la peur grandit, les barrières sont fermées et les suspects arrêtés. le gouvernement pense à quitter Paris.

Un décret de l'Assemblée nationale sur la proposition de Roland et des Girondins demande la suppression de la commune du Dix-Août. histoire
31 août L'Assemblée annule son décret de la veille. Incitent à l'Union plutôt qu"a la division.
1 septembre Verdun se rend aux Prussiens. suite à la demande de capitulation de la municipalité, malgré le refus du commandant Beaurepaire qui se suicide
2 septembre Danton, l'homme de la patrie en danger, déclare, en apprenant que verdun est assiégé :"Messieurs, il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et la France est sauvée", deux heures après le tocsin sonne car la Commune a décidé de lever une armée de 60 000 homme, c'est dans ce climant de fièvre que les massacres de prisonniers ont lieu

. Massacres dans les prisons de Paris
3 septembre L'Assemblée nationale invite les bons citoyens à se rallier à elle "plus que jamais" et à contribuer par tous les moyens au rétablissement de la tranquillité publique. Tous ceux qui ne marcheront pas à l'ennemi sont tenus "de concourir de leur personne aux travaux relatifs aux fortifications de Paris".

Massacres en série dans les prisons de Parisiennes

Massacres de Mme de Lamballe
4 septembre Thionville est assiégé par l'armée des émigrés, mais résiste ainsi que Metz. Le conseil exécutif autorise la réquisition de grains pour l'armée

L'Assemblée jure "la haine éternelle à la royauté".

Des prostituées égorgées à la Salpêtrière. histoire
5 septembre Fin des massacres dans les prisons parisiennes.
8 septembre L'Assemblée nationale décrète que "les originaux des pétitions dites des 8.000 et des 20.000 et autres semblables" seront brûlés.
9 septembre Massacre des prisonniers d'Orléans qui attendaient le jugement de la Haute Cour et dont le transfert à Versailles avait été décrété par l'Assemblée nationale.
10 septembre Réquisition de tous les objets de culte en métal précieux.

L'épreuve de force se poursuit entre la Commune et l'Assemblée législative histoire
12 septembre Les familles des émigrés doivent entretenir chacune deux volontaires.
14 septembre Les troupes françaises se retirent sur Châlons-sur-Marne.

Philippe d'Orléans change de nom et devient Philippe-Egalité
16 septembre Le garde-meuble de la Couronne est cambriolé.

Orléans, émeute (discore de Jacques Alexis Thuriot de la Rozière le 27 septembre)
18 septembre Vergniaud s'en prend à la Commune qui est cassée le lendemain, Pétion retrouve ses fonction
19 septembre Institution des carte civique délivrées par les section. Le domicile privé du citoyen est déclaré inviolable "d'un soleil à l'autre".

Ordre de transporter au Louvre les tableaux et autres objets d'art qui se trouvent dans les résidences ci-devant royales.

Dumouriez, général en chef, installé à Sainte-Menehould, reçoit les renfort de l'armée de Kellerman, arriveé de Metz à marche forcée.
20 septembre La bataille de Valmy

La Convention nationale se déclare constituée et élit sont président, Pétion.

Convoquée pour donner une nouvelle constitution à la France, la Convention nationale a été nommé par le suffrage universel à deux degrés (assemblée primaire, assemblée électorales). Elle était composée de 749 députés, plus 298 suppléants. Elle comptait parmi ses membres 270 anciens députés dont 8 Constituants et 181 Législateurs. On y rencontrait 29 ci-devant nobles (dont le duc d'Orléans, 8 marquis 9 comtes, i vicomte et 1 baron prussien). Le clergé était représenté par 16 évêques constitutionnels, 29 prêtres ou moines, 10 ministres protestants. 371 députés assistèrent à l'ouverture de la séance, mais pour l'élection du président il n'y eut que 253 voix.

Le divorce est désormais autorisé histoire
21 septembre Première séance publique de la Convention. Elle déclare à l'unanimité que la royauté est abolie en France. Elle

Place les personnes et les propriétés sous la sauvegarde de la nation et ordonne que les contributions publiques seront perçues et payées comme par le passé.

La séance allais être levée quand Collot d'Herbois déclara qu'il y avait une décision à prendre " que vous ne pouvez pas différer un seul instant sans être infidèles au veux de la nation : c'est l'abolition de la royauté". Le mot république n'a pas été prononcé. Il le sera à la séance du demain.
22 septembre La Convention décrète, sur la nation de Billaud-Varenne, que tous les acte publics porteront dorénavant la date de l'an premier de la République française. histoire

Paris à la Concention le discour du minitre de l'interieur Roland discour
23 septembre Les troupes françaises entrent dans la Savoie. histoire
25 septembre La République française est déclarée "une et indivisible". L'exercice des fonctions de représentant du peuple est estimé incompatible avec toute autre fonction. La Haute Cour d'Orléans est supprimée.
29 septembre Les Français occupent le comté de Nice
1 octobre La Convention crée une commission dit des Vingt-Quatre, chargée d'inventorier et d'examiner les documents recueillis lors de la journée du 10 août.

L'armée du duc de Brunswick évacue la Champagne.
2 octobre La Convention transforme le Comité de surveillance crée par l'Assemblée législative (supra à la date du 25 novembre 1791) en Comité de sûreté générale et de surveillance (30 membres au lieu de 21, plus 15 suppléants) et fixe ses attributions. ATTRIBUTIONS
4 octobre Les Français occupent Worms.
7 octobre Les Autrichiens se retirent sur la Belgique.
9 octobre La Convention décrète : "Les émigrés pris les armes à la main seront livrés à l'exécuteur dans les vingt-quatre heures et mis à mort".
10 octobre Exclusion de Brissot du club des Jacobins; il conseille aux Girondind de ne plus s'y rendre, laisant le champ libre aux Montagnards
11 octobre La convention nomme, à la demande de Cambon, un comité de constitution, formé de neuf membres, tous Girondins (Sieyès, Condorcet, l'Anglais naturalisé Thomas Paine ; Brissot, Pétion ; Barère, Vergniaud ; Gensonné ). Seul danton ne l'est pas.
14 octobre Les Prussiens évacuent Verdun.
15 octobre a href="chrono176.html">La croix de Saint-Louis est supprimée
16 octobre Le député de l'Yonne Bourbotte demande à la Convention que Louis XVI soit condamné à la peine de mort. DETAIL/td>
19 octobre Les travaux du camp de Paris sont arrêtés.
21 octobre Les troupes françaises entrent à Mayence. histoire
22 octobre Les Prussiens évacuent Longwy.

L'Assemblé nationale des Allobroges, club et non assemblée élue, demande le rattachement de la Savoie à la France. Nice fait de même.
23 octobre Les Français entrent à Francfort.
24 octobre Ils envahissent la Belgique.

Emission de quatre cents millions d'assignats
25 octobre Danton, qui a essayé de se faire oublier par la Gironde, se fait vertement reprendre au sujet des comptes qu'il n'a toujours pas pu fournir.
27 octobre Dumouriez entre en Belgique: la France envahit à son tour !
6 novembre La bataille de Jemmapes

A la Convention, au nom de la commission des Vingt-quatre, le député Valazé donne lecture de son rapport "sur les crimes du ci-devant roi, dont les preuves ont été trouvées dans les papiers recueillis par le comité de surveillance de la commune de Paris"
7 novembre Mailhe présente au nom du comité de législation de la Convention nationale un rapport sur le jugement de Louis XVI.

Les troupes françaises entrent à Mons.
9 novembre Le général Montesquiou, libérateur de la Savoie, est destitué et mis en accusation pour avoir traité sans autorisation avevec la république de Genève
13 novembre Ouverture des débats sur le procès de Louis XVI
14 novembre Les troupes française entrent à Bruxelles
18 novembre La Convention déclare qu'elle accordera fraternité et secours à tous les peuples qui veulent recouvrer leur liberté.

Le serrurier Gamain dénonce au ministre de l'Intérieur, Roland, le secret de l'armoire de fer que Louis XVI avait fait construire dans un appartement des Tuileries.
20 novembre Informée par Roland de la découverte, la Convention nomme une commission de douze membres pour inventorier les pièces de l'armoire de fer.
21 novembre Emission de six millions d'assignats
22 novembre Troubles ruraux en Beauce, puis dans les départements voisins dûs à la taxation des grains.
27 novembre La Convention décrète que la Savoie formera le quatre-vingt-quatrième département, sous le nom de département du Mont-Blanc
28 novembre Les armées françaises continuent leur conquête de la Belgique en entrant dans Liège

Emeute à Tours à propos des grains.
29 novembre Le tribunal du 17 août est supprimé. Ses fonctions cesseront le 1er décembre. Les procédures commencées seront transmises aux tribunaux ordinaires.
30 novembre Un décret de la Convention ordonne de dépôt sur le bureau et l'impression de tous les discours relatifs au procès de Louis XVI.
Entrée des Français à Anvers
1 décembre La Convention décrète la peine de mort contre ceux qui proposeraient d'établir la royauté en France ou tout autre pouvoir attentatoire à la souveraineté du peuple
6 décembre Bourbotte propose de décréter la comparution du roi à la barre de la Convention. Celle-ci institue une commission de vingt et un membres chargée de présenter "l'acte énonciatif des crimes dont Louis Capet est accusé". histoire
7 décembre Mme Roland accusée de complot royaliste
10 décembre Robert Lindet présente, au nom de la commission des vingt et un, l'acte énonciatif demandé par la Convention.
11 décembre Louis XVI paraît à la barre de la Convention. acte d'accusation
12 décembre Louis XVI Nomme ses défenseurs.
14 décembre Emission de trois cents millions d'assignats
15 décembre Il est prescrit aux généraux de proclamer la souveraineté du peuple dans les pays occupés par l'armée française.
16 décembre La Convention décrète la peine de mort contre quiconque proposerait de rompre l'unité de la République.
17 décembre Sur la demande de Malesherbes et de Tronchet, défenseurs de Louis XVI*, la Convention autorise la nomination de l'avocat Raymond de Sèze comme son troisième conseil. défense
26 décembre Second comparution de Louis XVI à la barre de la Convention. De Sèze donne lecture de la plaidoirie achevée par lui pendant la nuit de la veille sous les yeux du roi. place à la défense
29 décembre La Guadeloupe se veut républicaine
30 décembre Une délégation de la diète polonaise vient demander l'aide de la France à la Convention.
31 décembre Marat dénonce à la Convention les intrigues de Dumouriez qui, quittant l'armée, vient d'arriver à Paris, "appelé par les chefs de la faction Roland".

Dernière modification août 3 novembre 2010