[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]

1789 1790 1791 1793-An II 1794-An III 1795-An IV 1796-An V 1797-An VI 1798-An VII 1799-An VIII

1 janvier La Convention crée un Comité de défense général.
3 janvier La municipalité de Paris, accusée d'usurpation de pouvoir, est demandée à la barre de la Convention.
4 janvier Discours de Barère à la Convention pour s'opposer à l'appel au peuple. Des pétitionnaires demandent que Marie-Antoinette soit aussi jugée.
5 janvier La municipalité de Paris se présente à la Convention. [sa déclaration]. Le directoire du département de la Haute-Loire déclare: les citoyens qui l'habitent sont prêts à marcher sur Paris pour imposer silence aux factieux qui "veulent opprimer la représentation nationales".
6 janvier Le département du Finistère dénonce à la Convention "les factieux qui dominent la ville de Paris".
7 janvier Les débat du procès de Louis XVI sont clos; les opinions non prononcées seront imprimées.
11 janvier La Commune interdit la représentation de la pièce de Laya L'Ami des lois, dont les deux principaux personnages ont l'air de ressembler trop à Robespierre et à Marat.

Manifestation à Rouen en faveur de Louis XVI: 23 arrestations.
12 janvier La pièce : l'Ami des lois présentée au théâtre de la Nation (Comédie-Française) sucite des manifestations pour et contre le roi.
13 janvier A Rome l'ambassadeur, M de Bassville , est assassiné par des adversaire de la Révolution. Le lendemain, les juifs romains sont pris à partie par la foule romaine comme complices de la Révolution française.
14 janvier La Convention reprend l'examen du procès de Louis XVI
15 janvier La Convention déclare, par 693 voix, Louis Capet coupable de Conspiration contre la liberté publique et décide que le jugement à rendre contre lui ne sera pas soumis à la sanction du peuple.

La Convention comptait 749 membres. Lors du scrutin, il eut 20 absents par commission, 8 par maladie, 1 sans motif connu, 27 ayant fait des déclarations diverses.

Elle déclara ensuite, par 424 voix contre 287 que le jugement qui sera rendu sur Louis Capet* ne sera pas soumis à la ratification du peuple réuni dans ses assemblées primaires.
16 janvier A six heures et demie du soir commence l'appel nominal (le troisième après les deux qui eurent lieu le jour précédent) sur la question : Quelle peine infligera-t-on à Louis Capet?
17 janvier A sept heures du soir, l'appel nominal est terminé. A neuf heures du soir, le président Vergniaud déclare que "la peine que la Convention nationale prononce contre Louis Capet est celle de la Mort". La séance est levée à dix heures et demie du soir. la mort de Louis XVI
18 janvier Sur la réclamation de plusieurs de ses membres la Convention procède à un scrutin de contrôle. Résultat du scrutin:

Mort sans condition.......................387
Détention ou mort avec sursis.........334
Absents ou non-votants...................28
19 janvier Par 380 voix contre 310, la Convention décide qu'il ne sera point sursis à l'exécution du jugement de mort rendu contre Louis Capet, dernier roi des Français.
20 janvier A deux heures de l'après-midi, le ministre de la Justice, Garat, notifie à Louis XVI le décret de la Convention. A cinq heures de l'après-midi, le conventionnel Le Peletier de Saint-Fargeau est assassiné. A trois heures du matin, après avoir décrété que le jugement sera notifié à Louis Capet dans le jour et que l'exécution en sera assurée dans les vingt-quatre heures, la Convention lève la séance. [Le vote contre un sursis]
21 janvier A dix heures vingt minutes du matin, Louis XVI est mis à Mort.
23 janvier Roland donne sa démission.
24 janvier Le roi d'Angleterre ordonne au ministre de la République française de quitter ses États. histoire

Funérailles grandioses pour Le Peletier de Sant-Fargeau , assassiné le 20 janvier pour avoir voté la mort du roi
25 janvier La Convention décrète que, pour l'année, l'armée comptera 502.800 soldats.
27 janvier L'arbre de la Fraternité est planté sur la place du Carousel. La fête tourne a la ralfe histoire
31 janvier Le comté de Nice devint le quatre-vingt-cinquième département sous la dénomination d'Alpes-Maritimes.

Le pays de Liège formera le département de l'Ourthe.

Paris. La Convention décide d'autoriser les armateurs et capitaine à armer des navires corsaires.
1 février La Convention déclare la guerre au roi d'Angleterre et au stathouder de Hollande

Emission de huit cents millions d'assignats
4 février A la suite d'attaques de Dumouriez et Custine, le ministre de la Guerre Pache est remplacé par le général Beuronville.
5 février Lyon, le conseil général fait procéder à des visites domiciliaires : 150 suspects sont arrêtés.
6 février Violentes manifestations des Jacobins de Lyon, animées par Joseph Chalier
7 février Le Conseil général de la commune est autorisé à imposer une contribution de quatre millions sur les habitants de Paris.
12 février Paris, Une délégation des quarante-huit sections lit à la Convention une pétition en faveur de l'établissement d'une loi sur les subsistances rédigée par Jacques Roux.
14 février La principauté de Monaco est réunie à la France.
15 février Condorcet propose un projet de Constitution dont le débat est reporté.
17 février Belgique. L'armée de Dumouriez pénètre en Hollande.
18 février Sardaigne. Tentative infructueuse de débarquement d'une armée française avec Napoléon Bonaparte.

Lyon. La réélection de Nivière-Chol à la mairie déclenche une violente émeute royaliste.
21 février La Convention vote le décret d'organisation des demi-brigades.
24 février La Convention décrète la levée de 300.000 hommes.

Paris, Des Parisiennes s'emparent de deux bateaux chargés de savon qui est distribué à bas prix.
25 février Les épiceries sont envahies par le peuple qui taxe arbitrairement les marchandises.

Ille-et-Vilaine. Les administrateurs du district de Bains signalent que la levée en masse risque de provoquer une insurrection.

Philadelphie. Le président Washington décide le remboursement progressif de la dette américaine à la France.
26 février Paris. Une émeute éclate dans le quartier des Halles où des femmes se livrent au pillage des épiceries.
27 février Le procureur de la commune, Chaumette, à la tête d'une députation du conseil général, vient exposer à la Convention les doléances des pauvres.
28 fevrier La Convention décrète : "tout citoyen absent de son domicile et non muni de passeport postérieur au mois d'août dernier sera tenu de se présenter dans les vingt-quatre heures qui suivront la présente proclamation devant l'officier de l'état civil pour y faire prendre son signalement et y déclarer son nom, son âge, sa profession et sa demeure".
1 mars Décret de la Convention définissant la qualité d'émigré.
2 mars Le comté de Hainaut devient département de Jemmapes.

La principauté de Salm est réunie au département des Vosges.
3 mars La ville de Bruge est réunie au territoire français.

A la Convention Barbaroux dénonce la gabegie qui règne au Comité de sûreté général [sa déclaration]
4 mars Cholet, Le tirage au sort des conscrits tourne à l'émeute

Un décret de la Convention déclare nuls tous les traités d'alliance ou de commerce existant l'ancien gouvernement français et les puissances avec lesquelles la République est en guerre.
7 mars La Convention déclare la guerre au roi d'Épargne.
8 mars Danton et Lacroix, commissaires près l'armée de la Belgique, font part à la Convention de la déroute honteuse des troupes françaises et accusent les généraux de n'avoir pas fait leur devoir.
9 mars La Convention crée les représentants en mission pour susciter les ardeurs patriotiques et faciliter les enrôlements.
10 mars Création, sur les instances de Danton, d'un Tribunal criminel extraordinaire, qui recevra par la suite la dénomination de révolutionnaire. Dont Fouquier-Tinville est l'accusateur public. histoire
11 mars Les Vendéens s'emparent de Machecoul et massacrent les républicains.
12 mars Les Vendéens s'emparent de Saint-Florent et de Tiffauges.
13 mars Les Vendéens s'emparent de Saint-Fulgent, de Beaupréau, de Montaigu et de Mortagne.
14 mars Les Vendéens occupent Jallais, Chemillé, Challans, St-Gilles-sur-Vie et La Roche-sur-Yon.

Morbihan, Des paysans insurgés assiègent Vannes

La Convention déclare réunies à la France trente-deux communes des bords du Rhin.
15 mars A la tête de Quinze mille Vendéens, Nicolas Stofflet et Jacques Cathelineau s'emparent de la ville de Chollet

Clisson et La Roche-Bernard se rendent aux Vendéens.
16 mars Pontivy. La ville est attaquée par des bandes de paysans.

Orléans le représentant en mission Léonard Bourdon est blessé à coups de baïonnettes par de jeunes gens refusant l'enrôlement.
17 mars La Convention s'occupe enfin des troubles de la Vendée.

Parcé. Un attroupement de deux mille hommes armées est dispersé par la garde nationale, à 8 km à l'ouest de rennes.
18 mars Ille-et-Vilaine. Après Redon le 17, Fougères subit le siège de paysans révoltés.

La défaite de Neerwinden. les troupes française évacuent la Belgique.

La Convention décrète la peine de mort contre quiconque proposera une loi ou toute autre subversive des propriétés territoriales, commerciales et industrielles.
19 mars La convention décrète la peine de mort pour tous les rebelles pris les armes à la main.
20 mars Fougères. La garde nationale passe à la contre-offensive; des détachements sillonnent la campagne à la recherche des insurgés.

Lyon Création à Perrache d'une fonderie de Canons.
21 mars Décret de la Convention portant la création de comités de surveillance dans chaque commune et chaque section.
23 mars La convention décrète l'annexion de l'ex-évêché de Bâle, la république de Raurarcie

Côtes-du-Nord. A Bréhan les paysans d'une quinzaine de paroisses avec à leur tête De Boishardy marchent sur Saint-Brieuc.

La Convention décrète l'incorporation du pays de Porrentruy sous le nom de Mont-Terrible. histoire

L'Angleterre et la Russie signent un traité d'alliance contre la République française.

De Boishardy entre en rapports avec le duc de Saxe Cobourg, qui l'avait battu à Neerwinden et lui expose son projet de dissoudre la Convention et de rétablir la royauté.
25 mars Renne, la guillotine est installée en permanence place du Palais.

Hainaut. Dumouriez rencontre à Ath le Colonel autrichien Mack et lui propose de marcher sur Paris
26 mars Le Comité de défense de la Convention, renouvelé, prend le nom de Comité de Salut public — composition: Dubois-Grancé, Pétion, Gensonné, Guyton-Morveau, Robespierre, Barbaroux, Ruhl, Vergniaud, Fabre d'Eglantine, Buzot, Delmas, Guadet, Condorcet, Bréard, Camus, Prieur de la Marne, Camille Desmoulins, Barère, Quinette, De Bry, Cambacérès, Danton, Sieyès, Lasource, Isnard.
28 mars Dumouriez annonce qu'il se net en marche sur Paris pour renverser le gouvernement révolutionnaire.

Décret fixant le status des émigrés. histoire.
29 mars Dumouriez écrit au ministre de la Fuerre, Boeurnonville [texte].

Le nouveau Comité de salut public décide d'envoyer à l'armée quatre commissaires, avec le ministre de la guerre, pour destituer Dumouriez et le mettre en arrestation.
31 mars Chaumette vient à la tête du Conseil général demander à la Convention la peine de mort pour Dumouriez.

Lyon. La création du club des Jacobins qui succède au club central du "Concert" provoque des scission au sein des sociétés populaire dominées par les modérés.
1 avril Dumouriez fait arrêter les commissaires de la Convention et les livres au Autrichiens.

Les membres de la Convention font le serment de donner la mort à celui qui tenterait de devenir roi ou dictateur.

Au Palais-Royal, la foule parle de couper la tête aux accaparateur et marcher sur la Convention pour exiger la taxation des denrées.
3 avril Dumouriez, passé à l'ennemi, est déclaré hors la loi.

La Convention décrète l'arrestation de toute personne circulant sans cocarde dans la rue.
4 avril Paris. Le colonel jean Baptiste Noël Bouchotte est nommé ministre de la guerre, en remplacement de Beurnonville, prisonnier des Autrichiens.

Vendée. Les chefs des rebelles Vendéens, réunis au camp des Quatre-chemeins-de-l'Oie, forment un conseil de l'armée catholique et royale.

N'ayant pu décider ses troupes à marcher sur Paris, le général Dumouriez passe au Autrichiens, accompagné de son état-major et de Louis-Philippe d'Orléans. trahison
5 avril La Convention décrète la création d'une armée révolutionnaire.

Élu président du club des Jacobins, Marat signe une circulaire demandant l'arrestation des contre-révolutionnaire et des suspects ainsi que la destitution des députés girondins.
6 avril La Convention décide de réduire le comité de salut public à neuf membres, renouvelables chaque mois.
7 avril Philippe Egalité et ses amis sous les verrous,
8 avril La section de Bon-Conseil vient demander à la Convention un décret d'accusation contre les députés girondins, complice présumés de Dumouriez.
9 avril Lyon. Après les sections, c'est le tour du club des Jacobins de demander la création d'une armée révolutionnaire.
10 avril Séance d'une grande violence à la Convention, les injures pleuvent de toutes part. Robespierre se fait accusateur des députés girondins à la Convention (Brissot, Guadet, et Vergniaud)
11 avril La Convention interdit la vente du numéraire sous peine de six années de fers applicables aux acheteurs comme aux vendeurs. Toutes les transactions doivent être faites désormais en assignats.

Paris. Les neuf premiers membres du Comité de salut public sont nommés? Il s'agit de : Danton, Barère, Cambon, Debry, Delmas, Bréard, Guyton-Morveau, Delacroix et Treilhard).
12 avril Le Girondin Guadet demande l'arrestation de Marat , qui est obtenue le lendemain par un vote positif de 226 voix. Marat passe dans la clandestinité.
13 avril Vendée. Le jeune chef Vendéens Henri de La Rochejaquelein défait les troupes républicaines aux Aubiers.
14 avril Antilles. Les Anglais s'emparent de l'île de Tabago sans rencontrer de résistance.
15 avril Paris. Le maire de la capitale, Pache, vient réclamer au nom de la majorité des sections parisiennes la destitution de 22 députés girondins.
18 avril Paris. les représentants de la Commune et des municipalités rurales réuni, Lullier paraissent à la barre de la Convention pour demander qu"elle fixe le maximum du prix des grains dans toute l'étendu de la République, la suppression de tout intermédiaire entre le cultivateur et le consommateur et le recensement général de toutes les récoltes après moisson.
20 avril Perpignan. Les troupes espagnoles assiègent la ville.
21 avril Marat est envoyé au Tribunal révolutionnaire.
22 avril Machecoul. Reprise de la ville par les troupes du général Beysser. Le chef Vendée Souchu responsable du massacre des prisonniers républicains, y est décapité à coups de hache. histoire

Etat-Unis. Le gouvernement American proclame sa neutralité dans la guerre européenne.
23 avril Ordre d'embarquer sans délai les prêtre insermentés pour la Guyane.
24 avril Marat est absous et ramené en triomphe par les sans-culotte à la Convention ou il reprend sa place

Ile de France. L'assemblée coloniale autorise les municipalités à fixer le prix de la viande afin d'enrayer la spéculation.
27 avril Vendée. Le capitaine de vaisseau Villaret de Joyeuse reprend l'île de Noirmoutier aux Vendéens.
29 avril Marseilles. Création d'un comité anti montagnard par les sections de la ville.
30 avril La Convention décrète la création de onze armées et des représentants en mission auprès de ces armées.

La Convention congédie toutes les femmes des armées.

Legé. Deuxième échec des armée républicaines devant la ville, quartier général de Charette.
1 mai Le faubourg Saint-Antoine demande que toutes les troupes soldées se trouvant à Paris partent sur le champ pour combattre les rebelle de la Vendée (12 000 homme)
2 / 3 mai Bressuire. La Rochejaquelein s'empare de la ville. A cette date l'armée Vendéenne regroupe plus de 22 000 hommes.
4 mai La Convention sous la pression populaire décrète le maximum du prix des grains.
5 mai Vendée à Thouars. Les républicains subissent une lourde défaite ; la ville se rend aux royalistes, Le général Quetineau se rend avec 4 000 homme
Paris. Des jeunes gens manifestent aux Champs-Elysées contre l'enrôlement. Déjà la veille, des trouble ont eu lieu.
8 mai Robespierre demande à la Convention de crée une armée populaire "pour imposer aux modérés" et de faire arrêter les suspects.
10 mai La Convention quitte le Manège et va s'installer à la salle des Machines des Tuileries

Paris. Claire Lacombe fonde un club de femmes, la Société des républicaines révolutionnaires, qui défendra des thèses proches de celles des Enragés. [histoire]
14 mai Lyon. La municipalité ordonne le désarmement de tous les citoyens et décide de former une armée révolutionnaire de 6 400 hommes, qui sera entretenue grâce à un emprunt forcé sur les riches.
18 mai Les Vendéens sont stoppés devant >Fontenay.
18 mai La Convention crée une commission de douze membres chargée d'examiner tous les arrêtés pris par la Commune et la municipalité de Paris depuis un mois.
20 mai La Convention décrète un emprunt forcé de un milliard sur tous le citoyens fortunés.

Sont élus les membres de la commission des Douze, tous girondins.
22 mai Brissot répond aux attaques en écrivant : "Brissot à ses commettants" où il demande la fermeture du club des Jacobins et la révocation de la Commune de Paris
24 mai La Commission des Douze fait arrêter Hébert, ainsi que Varlet, un des chefs des Enragés.
25 mai Vendée. Prise de Fontenay par l'armée catholique et royale. Désormais, seules les villes de Nantes et des Sables-d'Olonne sont encore aux mains des républicains.
26 mai Paris. Au club des Jacobins. Marat appel à l'insurrection contre les Girondins.

La Corse se révolte contre la Convention.

Valenciennes est investie par l'armée Anglo-hollandaise.
27 mai Paris. A la Convention, Marat réclame la cassation de la commission des douze. Les Girondins quittent alors la salle, laissant les montagnard voter la suppression de la Commission des Douze, et la libération d'Hébert.
28 mai Le Comission de Douze est rétablie par appel nominal, à la majorité de vingt voix. Hébert attaque la commission des douze aux Jacobins [texte].
29 mai Trente-trois section forment un comité insurrectionnel. La bourgeoisie mayonnaise se déclare en révolte contre "Les oppresseurs de la Convention"

Le directoire du département de côte-d'Or lance un appel aux départements pour défendre la Convention contre la commune de Paris.
30 mai Paris. Un comité central révolutionnaire de la Commune de Paris, réuni à l'évêché, prépare une insurrection contre la Convention.
31 mai Journée insurrectionnel à Paris
1 juin Mme Roland est arrêtée. L'insurrection se prépare.
2 juin Le comité insurrectionnel ordonne à Hanriot d'encercler la Convention et y dépêche une délégation munie de la motion, à 17 heures, Hérault de Sechelles demande à Hanriot de faire évacuer ses troupes, celui-ci répond : "canonnier, à vos pièces" le soir l'arrestartion de 29 députés Girondins et décidée
3 juin La Convention décrète le renouvellement de tous ses comités, sauf celui de salut public.

La Convention décrète que les enfants naturels seront admis à la succession.(sous l'Ancien Régime les bâtards ne pouvaient succéder)

Vergniaud s'en renet à ses juges histoire
4 juin Un décret de la Convention prononce la peine de deux ans de fers contre quiconque dégraderait les monuments d'art dépendant des propriétés nationales [photo
5 juin L'Assemblée autorise par décret le partage des biens communaux, à l'exception des forêts, chemins et immeubles.

France. Le coup de force du 2 juin déclenche une série de révoltes ouvertes contre la Convention: Marseilles, Nîmes et Toulouse s'insurgent.
7 juin La Convention décrète Buzot d'accusation, suspend les administrateurs de l'Eure qu"elle convoque à sa barre, et prive Evreux du siège du district et du département qu'elle attribue respectivement à Vernon et Bernay.

Désormais, tous les tribunaux criminels pourront prononcer des peines de déportation, à l'instar de celui de Paris.
8 juin Les Bordelais maltraitent les représentants en mission qui se trouvent dans leur ville et annoncent l'envoi d'une force armée pour délivrer la Convention des tyrans qui l'oppriment.
9 juin L'Angleterre déclare le blocus des ports français

Les Royaliste s'empare de la ville de Saumur.
Martinique. Le général Rochambeau défait au Gros-Morne les troupes royaliste et s'empare de toute leur artillerie.
10 juin La Convention décrète la fondation du Muséum d'histoire naturelle (avant Le Jardin du Roi).

Saumur. Au cours d'une réunion des chefs Vendéens, Stofflet propose de marcher sur Paris.

Port-Louis. Les premiers corsaire de l'île de France prennent la mer afin de participer à la guerre contre les flottes anglaise et hollandaise, à la suite d'une décision du gouverneur des Mascareingnes, le comte de Malartic.
12 juin Albi. Réunies en assemblée générale, les sections protestent contre l'élimination des Girondins.

Saumur. Les chefs Vendéens élisent le voiturier Jacques Cathelineau général en chef de l'armée catholique et royale. histoire
15 juin Paris. La section des Droits-de-l'Homme demande l'instauration d'une taxation générale et le vote d'une loi contre les accaparateurs.

Paris. Le club des Cordeliers demande à la Convention une prompte organisation de l'armée révolutionnaire de l'intérieur.
16 juin Wissembourg. Le général Alexandre de Beauharnais, sollicité pour remplacer le colonel Bouchotte, refuse le ministère de la guerre.
17 juin La convention décide la fermeture provisoire des Bourses de commerce.
18 juin Maine-et-Loire. Les Vendéens commandés par d'Elbée et Stofflet s'emparent d'Angers, où ils délivrent le prince de Talmont qui prend le commandement de la cavalerie Vendéens.

Paris. Exécution, place de la Révolution, de douze membres de la conjuration bretonne que dirigeait le marquis de la Rouërie.
20 juin Paris, Les Cordeliers, sous l'impulsion de Jacques Roux et des Enragés, lancent une campagne de protestation contre la pénurie et l'accaparement.

Saint-Dominique. La ville du Cap est détruite après une tentative de soulèvement royaliste.
21 juin Paris La Convention ordonne à Kellermann de marcher contre Lyon

Haute-Marne. L'industrie sidérurgique locale est requise pour fournir l'armée en fusils.

Publication de l'acte constitutionnel qui sera connu sous le nom de Constitution de .
22 juin Paris. Échec du complot du barron de Batz, qui visait à faire évader Marie-Antoinette du Temple.
23 juin La loi martiale votée par l'Assemblée constituante en octobre 1789 est abrogée à la demande de la Commune.
24 juin Paris. La Constitution de , dite de l'an I, est adoptée par la Convention

Les députés proscrits, gardés à vue dans leurs demeures particulières, sont transférés en prison.

Nantes. Les commandants de l'armée catholique et royale envoient au maire Baco de la Chapelle une sommation de rendre la ville; sinon, ils massacreront la garnison.

Drôme. Sous l'impulsion du Jacobin Joseph Payan, les représentants de 48 sociétés populaire du Sud-Est se réunissent à Valence pour organiser la résistance face à l'offensive des Fédérés de Marseilles et Nîmes.

Indes. Une escadre anglaise fait le blocus du port de Pondichéry.
25 juin Afin de soustraire Avignon à l'influence de Marseilles, la Convention crée d'un quatre-vingt-septième département : celui de Vaucluse.
26 juin Le prêtre Jacques Roux vient demander à la Convention la peine de mort contre les agioteur et les accapareurs.

Paris. Au port Saint-Nicolas, le peuple pille des bateaux chargés, de savon les troubles vont durer trois jours.
27 juin La Convention vote une loi prévoyant la possibilité pour ceux qui ont été condamnés aux fers ou au bagne à perpétuité avant la Révolution de se faire juger à nouveau.
28 juin Paris. Aux Jacobins, Robespierre attaque violemment Jacques Roux et les Enragés, les accusant de faire le jeu des ennemis de la Révolution.

Paris. L'assemblée décrète qu'il sera établi dans chaque district une maison pour accueillir les filles enceintes et sans soutien, qui pourront y demeurer jusqu'à leur couche.
28 juin Bordeaux. Le directoire du département invite les représentants en mission Treilhard et Mathieu à quitter la ville au plus vite.
29 juin Loire-Inférieure. Quelque 40 000 Vendéens tentent de s'emparer de Nantes qui résiste victorieusement. Sans accès à la mer, La rébellion Vendéene est désormais condamnée à une lente asphyxie.

Un décret prononce la peine de mort contre tout individu qui ferait circuler dans les départements une constitution autre que celle adoptée par la Convention.
30 juin Saumur. Le général Menou reprend la ville, désertée par les paysans royalistes rentrés chez eux pour la moisson.

Paris. Robespierre, Hébert, et Collot d'herbois se rendent aux Cordeliers et obtiennent l'exclusion de Jacques Roux et de Leclerc, ainsi que la suspension de Varlet.
1 juillet La bourgeoisie lyonnaise installe une Commission républicaine et populaire de salut public.

Paris. La Convention dissout l'assemblée primaire corse et divise l'île en deux département, le Golo et le Liamone
3 juillet L'armée républicaine s'empare de Châtillon, devenu la capitale royaliste.

Paris. Sur ordre du Comité de salut public, a href="chrono40.html">le fils de Louis XVI est confié à la garde du savetier Simon.
4 juillet L'Assemblé confie les pleins pouvoirs à Robert Lindet pour réprimer l'insurrection fédéraliste de l'Eure.
5 juillet Les royalistes reprennent Châtillon
7 juillet Avignon. Les Fédérés des Bouches-du-Rhône s'emparent de la ville.
8 juillet Les députés qui se sont soustraits par la fuite au mandat d'arrêt lancé contre eux le 2 juin sont déclarés traîtres à la patrie.
10 juillet Danton est éliminé du Comité de salut public lors du renouvellement du Comité. histoire

Nord. Le général Custine ne peut empêcher les coalisés de s'emparer de Condé-sur-l'Escaut.
11 juillet Charlotte Corday arrive à Paris

Avignon. De nombreux Juifs quittent la ville occupée par le fédéraliste des Bouche-du-Rhône.
12 juillet Nantes. Le général Beysser commandant de la place, est suspendu de ses fonction par les représentants du peuple Gillet et Merlin pour avoir fait élargir des prisonniers détenus sans raison à son sens.

Toulon. A son tour, la ville se rebelle contre la République.

La Convention sur le rapport de Couthon, rend le décret relatif à la répression de la rébellion lyonnaise [texte].
13 juillet Charlotte Corday assassine Marat histoire
Pacy-sur Eure. La petite armée des Fédérés girondins est mise en déroute. histoire
14 juillet Saint-Florent. Mort de chef de l'armée catholique et royale, Jacques Cathelineau, des suite d'une blessure reçue au siège de Nantes. histoire
16 juillet Lyon. Exécution du chef des Jacobins lyonnais, Chalier. histoire

Paris. Obsèques de Marat à l'église des Cordeliers. Son coeur est suspendu aux voûtes de l'église.
17 juillet Paris. Charlotte Corday est guillotinée place de la Révolution. histoire

Un décret de la Convention supprime sans indemnité toutes les redevances ci-devant seigneuriales et droits féodaux.

Paris. Pascal Paoli est déclaré traître à la République française.
18 juillet Maine-et-Loire. Les Vendéens battent l'armée révolutionnaire, commandée par Santerre, à Vihiers.
19 juillet La Convention ordonne la déportation des évêques qui apporteront quelque obstacle au mariage des prêtre.

Vendée. Maurice Gigost d'Elbée est nommé généralissime de l'armée catholique et royale; Stofflet lui est adjoint comme major général.

Décret d'accusation contre les administrateurs rebelles du Finistère; le chef-lieu du département est transféré de Quimper à Landerneau.
22 juillet Sarre. La ville de Sarrelouis est rebaptiser Sarre-Libre.

Paris. Rappelé dans la capitale par la Convention, le commandant de l'armée du Nord, Custine, est arrêté malgré l'opposition de Danton.
23 juillet Mayence se rend aux Prussiens.
25 juillet Établissement d'une liste générale des émigrés.
26 juillet Décret sur les accaparement. L'accaparement est crime capital. Sont déclarés coupables d'accaparement et punis de mort ceux qui dérobent à la circulation des marchandises ou denrées de première nécessité.

Ordre d'établir des lignes télégraphiques sur les principaux points de la République. La convention accorde à Chappe le titre d'ingénieur télégraphe.

Vendée. Mort du chevalier Sapinaud, chef des Vendéens pour la région de Fontenay, au cours d'un engagement avec les troupes républicaines au Pont-Charrault./td>
27 juillet Paris. Membre de la commission coloniale l'abbé Grégoire obtient la subvention annuelle de 2 500 000 francs, allouée à la traite des Noirs.

Robespierre entre au Comité de salut public en remplacement de Gasparin.

Evreux. Le Girondin Buzot est brûlée en effigie.
28 juillet Valenciennes se rend aux Anglais. après 43 jours de bonbardements anglo-autrichiens
29 juillet La Convention charge son Comité de législation de rédiger sans désemparer le décret d'accusation contre les députés détenus.

Le capitaine Napoléon Bonaparte écrit le Souper de Beaucaire, ouvrage très jacobin.
30 juillet Luçon. Les Vendéens lancent un premier assaut contre la ville.
31 juillet Cambon fait décréter la démonétisation des assignats à face royale au-dessus de cent livres.

Décret relatif à la nouvelle organisation du tribunal révolutionnaire. le nombre des juges est porté à dix, celui des jurés à trente.

Paris. Le ministère de la Guerre transforme le couvent du Val-de-Grace en hôpital militaire.
1 août Paris. Entrée en vigueur du nouveau système des poids et mesures, fondé sur la division décimale.

La Convention ordonne que les tombeaux des ci-devant rois à Saint-Denis soient détruits le 10 août prochain.

Elle ordonne l'arrestation immédiate de tous les sujets des pays avec lesquels la République est en guerre, non domiciliés en France avant le 14 juillet 1789.

Tous Français qui placeraient des fonds dans les banques des pays avec lesquels la République est en guerre sont déclarés traître à la patrie

Tout Français convaincu d'avoir refusé en paiement des assignats, de les avoir reçus ou donnés à un prix inférieur à la valeur doit être condamné à six mois de prison et à une amende de 3.000 livres; s'il récidive, il sera condamné à vingt ans de fer et 6.000 livres d'amende.
2 août Marie-Antoinette, sa fille et de Mme Elisabeth sont transférées à la Conciergerie.
3 août La Convention décrète que le métal des cloches servira à la fabrication des canons.
4 août Les Espagnols occupent Villefranche.
5 août Maine-et-Loire. Le général et ex-ouvrier joaillier Jean Antoine Rossignol bat les Vendéens devant Saumur.
6 août Kellermann marche sur Lyon avec 20.000 hommes pour réprimer l'insurrection de Lyon.
7 août La Convention, sur proposition de Robespierre, prononce la peine de mort contre les membres des fausse patrouilles et contre les hommes déguisés en femmes.
8 août Saint-Denis. Destruction des tombes royales.

Sur proposition de l'évêque constitutionnel Gégoire, la Convention supprime les académies.
9 août Paris. Barère fait coter le décret instituant des greniers d'abondance dans chaque district et la construction de fours public.
10 août La fête de l'unité et de l'indivisibilité de la République est célébrée au Champs-de-Mars.
11 août Une loi ordonne à chaque commune de procéder au recensement de sa population.
13 août Bataille de Luçon: première grande défaite de l'armée catholique et royal.
14 août Défaite des Vendéens devant Luçon

Le Comité de salut public fait entrer en son sein deux techniciens: les officiers du génie Lazare Carnot et Claude Antoine Prieur-Duvernois.
15 août Besançon. La disette de pain déclenche de violentes émeutes.
16 août Décret ordonnant le recensement général des grains de la dernière récolte. Tout citoyen qui sera convaincu d'avoir fait une fausse déclaration sera puni de dix années de fers et ses grains confisqués, à savoir un quart au profit du dénonciateur et le reste au profit de la République.
19 août Las directoires de département sont autorisés à fixer le maximum du prix des bois de chauffage et du charbon.
20 août Paré remplace Garat , démissionnaire, comme ministre de l'Interieur.

Cluse, en Savoie, est prise par les Sardes.
21 août Levée en masse: deux millions de Français sont appelés sous les armes.
22 août Lyon. Début du bombardement général de la ville par l'artillerie républicaine.

Gironde. Les partisans de la Convention quittent Bordeaux et se réfugient à Réole, transformée en camp retranché.
23 août La Convention décrète : "tous les Français sont en réquisition permanente pour le service des armées jusqu'au moment où les ennemis seront chassés du territoire de la République". histoire
24 août Lyon. L'explosion de l'arsenal, due au bombardement de la ville, déclenche un gigantesque incendie.

Paris. Proposé par Cambon dès le 15, la Convention établit le grand livre de dette publique où seront portés les noms de tous les créanciers de la République.
25 août L'armée républicaine du général Jean François Carteaux s'empare de Marseilles,alors qu'elle être livrée aux Anglais par les royalistes.

Saint-Emilion. L'ancien maire de Paris, Jérôme Pétion, trouve refuge chez le peruquier Troquart.

Versailles. La vente aux enchère du mobilier du château commence. Un an sera nécessaire pour vendre les vingt mille lots.
27 août Charleville. Départ pour Paris de 1 200 ouvriers de la manufacture d'arme de Maubeuge réfugiés à Charleville, en vue d'être affectés à la réparation des fusils endommagés.
28 août Toulon se livre aux Anglais histoire

Paris. Le Tribunal révolutionnaire condamne à mort le général Custine, qui est guillotiné le jour même.
30 août Paris. Aux Jacobins, l'abbé Royer demande que la Terreur soit mise à l'ordre du jour.
1 septembre On compte dans les prisons de Paris 1.597 détenus

Ille-et-Vilaine. Arrivée à Rénnes de Jean Baptiste Carrier et Pierre Pochelles chargés d'en extirper toute trace de fédéralisme.
2 septembre Le peuple de Paris investit la maison commune en réclamant du pain.

On apprend à Paris que Toulon a été livrée aux Anglais.
3 septembre Le théâtre-Français est fermé; ses acteur son mis en arrestation pour avoir fait jouer une pièce jugée contre-révolutionnaire.
4 septembre Les manifestation redoublent d'intensité devant la maison commune.
5 septembre Paris. Sous la pression des sans-culottes, les députés mettent la Terreur à l'ordre du jour. histoire

Paris. Billaud-Varenne et Collot d'Herbois entrent au Comité de salut public.
6 septembre Nantes. Arrivée de l'avant-garde de l'armée de Mayence, que commande Jean-Baptiste Kléber.
7 septembre Paris. La Convention ordonne l'arrestation des banquiers étrangers et l'apposition des scellées sur leurs papiers.
9 septembre Jacques Roux est expulsé du Conseil général de la commune.
11 septembre Paris. Un décret de la Convention institue le maximum des grains à l'échelon national.
12 septembre Lyon. Le général Kellermann, commandant de l'armée des Alpes, lance une offensive contre les troupes sardes qui ont réoccupé la Savoie. En trois semaine le territoire national sera libéré.

Prise de Quesnoy par les Autrichiens.
13 septembre Houchard reprend Menin aux Hollandais.
14 septembre Paris. Les églises sont dépouillées de leurs armoiries et de tout signe ou emblème ayant trait à la royauté et à la féodalité.
15 septembre Corse. Les républicains assièges dans Saint-Florent par les partisans de Paoli repoussent l'offre de l'amiral Hood de suivre l'exemple toulonnais en ralliant à Louis XVII.

Menin est repris pas le duc d'York
16 septembre Montaigu. L'armée de Charette, qui opère indépendamment des autres troupes vendéenes, est mise en déroute par le républicains.
17 septembre Paris. La Convention adopte la loi sur les suspect sur la proposition de Merlin de Douai.
18 septembre Maine-et-Loire. L'armée catholique et royale bat à Coron l'armé républicaine commandée par Santerre.

Bordeaux. Les sans-culottes renversent la municipalité fédérée. Les représentants Tallien et Ysabeau y organisent la Terreur.

Institution du port obligatoire de la cocarde tricolore par les femmes.
19 septembre Maine-et-Loire. Les armée de Kléber et Marceau sont battues par l'armée catholique et royale à Torfou
20 septembre La Convention décrète la prison pour tous ceux qui chercheraient à se soustraire à la réquisition.
21 septembre Port de la cocarde tricolore obligatoire pour les femmes.

Paris. Menacé d'arrestation le Cordelier Leclerc, ami detMara, est obligé de suspendre la parution de son journal l'ami du peuple
23 septembre Paris. Le Comité de salut public réquisitionne tous les ouvriers parisiens pour la fabrication de fusils.

Paris. Le député de l'Aube Perrin, est déféré devant le tribunal révolutionnaire pour accaparement.
24 septembre La Convention confie le commandement de l'armée du Nord à Jean Baptiste Jourdan.
26 septembre Paris. Renouvellement du Tribunal révolutionnaire : les juges et jurés sont choisis sur une liste conjointement par le Comité de salut public et de sûreté générale.
28 septembre Emission de 2 milliards d'assignats

Le paiement des pensions au-dessus de 3.000 livres est suspendu.
29 septembre Un décret institue la peine de mort pour les fournisseurs infidèles. Carrier part pour Nantes en missionnaire de la Terreur.
30 septembre Lors d'une sortie, le représentant en mission Drouet (celui de Varenne), est fait prisonnier par les autrichiens.
1 octobre Les quarante-huit sociétés sectionnaires de Paris demandent à la Convention la mort de Brissot et de ses complices girondins.
2 octobre La dépouille de Descartes est transférés au Panthéon
3 octobre Paris. Sur le rapport d'Amar, 46 députés, pour la plus part girondins, sont mis en accusation et 73 autre décrétés d'arrestation, Robespierre s'étant opposé à la mise en accusation de tous les protestataires. Le même jours, les députés décident que Marie-Antoinette sera traduite sans délai devant le Tribunal révolutionnaire.
5 octobre Paris. Gilbert Romme fait adopter par la Convention son calendrier révolutionnaire L'ere républicain étant censée avoir commencée lors de la fondation de la République, le 22 septembre 1792, le calendrier qui doit entrer en vigueur le lendemain portera donc la mention de l'an II.

6 octobre (15 vendéminaire An II) Premier jour de la nouvelle ère
7 octobre (16 vendéminaire An II) Le girondins Gorsas, mis hors la loi pour s'être soustrait par la fuite au décret d'arrestation lancé contre lui, est arrêté et guillotiné le même jour.
9 octobre (18 vendéminaire An II) Lyon. La ville capitule devant l'armée républicaine.
10 octobre (19 vendéminaire An II) Invasion de la principauté de Montbéliard par les troupes de la Convention
11 octobre (20 vendéminaire An II) Paris. Mis en congé par la Convention, Danton se retire chez lui à Arcis-sur-Aube.
12 octobre (21 vendéminaire An II) La Convention décrète la destruction partielle de Lyon.
14 octobre (23 vendéminaire An II) Marie-Antoinette paraît devant le tribunal révolutionnaire.
15 octobre (24 vendéminaire An II) Maine-et-Loire. Le chef Vendéens Lescure est grièvement blessé au combat près du château de La Tremblay.
16 octobre (25 vendéminaire An II) Paris. Le député Basire donne lecture d'un rapport du général Desmarres célébrant la mort du jeune soldat Joseph Bara. Lyon. La répression débute par l'exécution de quatre rebelles sur la place des Terreaux. Marie-Antoinette est condamné à mort à quatre heures trente du matin et exécutée à midi et quart le même jour.
17 octobre (26 vendéminaire An II) Bordeaux. Les représentants en mission Baudot et Ysabeau entrent dans la ville à la tête d'une armée révolutionnaire. Vendée. Kléber et Marceau défont les Vendéens qui perdent leur deux meilleurs généraux, d'Elbée et Bonchamps. Ce dernier, avant de mourir, fait épargner les prisonniers républicains menacés de mort.

Paris. Parution du décret de liquidation de la Compagnie des Indes.
18 octobre (27 vendéminaire An II)
Maine-et-Loire. Les débris de l'armée catholique et royale passent la Loire à Saint-Florent-le-Vieil espérant trouver un appui en Bretagne et dans le Maine.
19 octobre (28 vendéminaire An II) Paris. Le député accapareur Perrin est condamné par le Tribunal révolutionnaire à douze ans de fers.
20 octobre (29 vendéminaire An II) Le jeune La Rochejaquelein est élu généralissime des troupes royalistes; la lutte continue.
21 octobre (30 vendéminaire An II) Mayenne. a href="rochejaquelein.html">La Rochejaquelein, qui a pris le commandement de l'armée vendéenne, s'empare de Château-Gonthier et massacre la population civile.
22 octobre (1er brumaire An II) Arrivée du représentant en mission Carrier à Nantes.
23 octobre (2 brumaire An II) Mayenne. L'armée catholique et royale fait sa jonction avec la bandes de chouans de Bretagne et du Maine et s'empare de Laval. Paris. La Commune décide sur proposition de Chaumette, de a href="chrono237.html">faire abattre les status de rois qui ornent la façade de Notre-Dame. Une commission militaire républicaine s'installe à Bordeaux.
24 octobre (3 brumaire An II) Les 21 députés girondins paraissent devant le tribunal révolutionnaire ("Te voilà enfin sur la sellette, infâme Brisot", écrit Hébert) Roland se suicide.
25 octobre (4 brumaire An II) Mayenne. La Rochejaquelein écrase les colonnes républicaines venues lui barrer le chemin à Entrammes.
26 octobre (5 brumaire An II) Nantes. Le représentant Carrier organise une compagnie de soixante hommes chargée de l'arrestation des suspect, qui prend le nom de compagnie Marat.

Lyon. Le représentant en mission Couthon donne le premier coup de marteau sur la façade d'une maison de la place Bellecour, signal de la démolition des édifices lyonnais.
27 octobre (6 brumaire An II) Paris. Aux Jacobins, Jacques Alexis Thuriot demande l'extension du mouvement de déchristianisation "Il faut tuer toutes les religions, créer un peuple de philosophes".
28 octobre (7 brumaire An II) Paris. La Convention décrète qu'aucun ecclésiastique ne pourra être dorénavant nommé instituteur, ni aucune religieuse.
30 octobre (9 brumaire An II) Paris. Le Tribunal révolutionnaire condamne à mort Brissot et les Girondins.

Paris. Un décret de la Convention interdit toutes les sociétés populaires de femmes.
31 octobre (10 brumaire An II) Paris. Les députés girondins montent sur l'échafaud.
1 novembre (11 brumaire An II) Paris. La Convention décide de faire construire à lorient une prison destinée à accueillir les prêtres réfractaires condamnés à la déportation.
2 novembre (12 brumaire An II) Paris. La Convention décrète l'égalité des droits entre les enfants légitimes et les enfants naturels en cas d'héritage.
4 novembre (14 brumaire An II) Mayenne. Mort du général vendéen Lescure.

Ille-et-Vilaine. Les Vendéens s'emparent de Fougères.
5 novembre (15 brumaire An II) Meudon. Laclos est de nouveau arrêté sur ordre du Comité de sûreté général.
6 novembre (16 brumaire An II) Gironde. Les représentants en mission changent le nom du département en celui de Bec-d'Ambrès. Les munipalité, par décret de la Convention, pourront supprimer les institutions religieuses qui leur déplairont.
7 octobre (16 vendéminaire An II)aris. Exécution de Philippe Égalité.
7 novembre (17 brumaire An II) Paris. Tous les ecclésiastiques députés à la Convention à l'exception de l'abbé Grégoire, renoncent solennellement à la foi.

La société populaire de Lille fait fermer les églises.
8 novembre (18 brumaire An II) Paris. Exécution de madame Roland. histoire
10 novembre (20 brumaire An II) Rouen. Désespéré, Roland s'est suicidé

Paris. Afin de sauver le Conventionnel Charles Nicolas Osselin, décrète d'accusation, Chabot et Thuriot font voter un décret stipulant que tout député devra être entendu par l'Assemblée avant d'être déféré devant le Tribunal révolutionnaire.

Lyon. Fouchet et Collot d'Herbois, sitôt arrivés dans la ville, installent une commission militaire chargée de juger les insurgés détenus. L'abbé Sieyès abjure l'état ecclésiastique.
11 novembre (21 brumaire An II) Bailly est guillotiné
12 novembre (22 brumaire An II) Manche. Les Vendéens s'emparent d'Avranches

Paris. Barère, au nom du Comité de salut public, réussit à faire annuler le décret voté le 10 sur la proposition de Chabot et Thuriot
13 novembre (23 brumaire An II) Paris Hébert obtient du club des Jacobins l'exclusion de Thuriot
14 novembre (24 brumaire An II) Nouvel échec des Vendéens devant Granville et repli vers la Loire
15 novembre (25 brumaire An II) Manuel est guillotiné. Suppression des loteries jugées immorales par la Convention
16 novembre (26 brumaire An II) Paris. Exécution du général Houchard, le vainqueur de Hondschoote, accusé non pas été vaincu mais d'être entré en pourparlers avec l'ennemi.
17 novembre (27 brumaire An II) Paris. A la demande du Comité de sûreté générale, dénonciateurs et dénoncés dans l'affaire de la Compagnie des Indes sont recherchés. Chabot Basire et Delaunay d'Angers sont arrêtés, tandis que Julien de Toulouse, Batz, Proly et Boyd prennent la fuite
20 novembre (30 brumaire An II) La Convention décrète que les prêtre mariés ne seront sujets ni à la déportation ni à la réclusion.
21 novembre (1 frimaire An II) La Convention décrète que les ecclésiastique qui abdiquent leur état auront droit à une pension annuelle; ceux de moins de 50 ans, 800 livres, de 50 à 70 ans 1.000 livres, de 70 ans et plus 1.200 livres.
23 novembre (3 frimaire An II) La Convention ordonne la fermeture de tous les lieux de culte de la capital.
24 novembre (4 frimaire An II) La Convention institue un musée au château de Versailles, qui accueillera les toiles de l'école française n'ayant pas trouvé place au Louvre.
25 novembre (5 frimaire An II) Paris. Arrestation de dix-neuf des vingt-sept anciens fermiers généraux qui sont incarcères au couvent de Port-Royal transformé en prison. Les cendres de Mirabeau sont retirées du Panthéon
26 novembre (8 frimaire An II) Danton s'élève contre les mascarades anti-religieuse.
28 novembre (8 frimaire An II) Paris. La Convention découvre que le texte du décret de liquidation de la Compagnie des Indres est différant de celui qu'elle a voté le Bordeaux. Tallien fait arrêter quatre-vingt-six membres de la troupe du Garand-Théâtre de la ville qu'il considère comme un foyer d'aristocrates.
29 novembre (9 frimaire An II) Nomination de Turreau à la tête de l'armée de la Convention en Vendées Paris. L'ancien Constituant Barnave est guillotiné, après quinze mois de prison l'ancien ministre de la justice Duport-Dutertre est exécuté le même jour.
30 novembre (10 frimaire An II) Paris. Dans un discours à la Convention, Prieur de la Marne, d'instruction des Bretons qui les rend perméables aux idées contre-révolutionnaires. Paris. Les rues de Paris changent de nom.
1 décembre (11 frimaire An II) Paris. A la Convention, Danton fait repousser le projet de Cambon sur l'échange forcé du numéraire contre les assignats.
2 décembre (12 frimaire An II) Arrêté de la Commune sur la délivrance des certificats de civisme Condtions
3 décembre (13 frimaire An II) Les royaliste mettent le siège devant Angers. Paris. Aux Jacobins, Danton subit un premier échec. S'opposant à la remise d'une église du Havre aux sociétés populaires, il s'attire une vive réplique de Chasles et doit demander lui-même une commission d'enquête pour se disculper. Robespierre le sauve de l'épuration.
4 décembre (14 frimaire An II) Angers. Les Vendéens échouent devant la ville et doivent se replier sur la Sarthe Tous les citoyens sont invités à récolter la salpêtre dans les caves.

Lyon. La répression tourne au massacre.
5 décembre (15 frimaire An II) Parution du premier numéro du Vieux Cordelier de Camille Desmoulins, organe de la campagne pour la paix exérieure et intérieure de Danton
6 décembre (16 frimaire An II) Paris. Le Jacobin Philippeaux publie une lettre critiquant la conduite des opérations militaires en Vendée. Il y attaque le ministère de la Guerre et les généraux Ronsin et Rossignol, et met en cause la politique du Comité de salut public.
7 décembre (17 frimaire An II) Emission de 500 millions d'assignats.
8 décembre (18 frimaire An II) Paris. L'ancien ministre Etienne Clavière se suicide dans sa cellule après qu'on l'eut informé qu'il allait être déféré devant le Tribunal révolutionnaire. Madame Du Barry est guillotinée. histoire

Vendée. La mort héroïque du jeune Bara.
10 décembre (20 frimaire An II) Prise du Mans par les Vendéens
12 décembre (22 frimaire An II) Mayenne, Après avoir occupé le Mans, les Vendéens sont écrasés par Marceau et Kléber.
14 décembre (24 frimaire An II) Paris. Aux Jacobins, Robespierre prend la défense de Camille Desmoulins menacé d'épuration.

Nantes. Les membres de la compagnie Marat se font remettre 129 détenus à la prison du Bouffay, qui sont ensuite embarqués sur des chaloupes et noyés de nuit.
15 décembre (25 frimaire An II) Bas-Rhin. L'offensive combinée de Pichegru et de Hoche provoque un véritable exode. Près de 40 000 personnes se réfugient en Allemagne, fuyant l'avance des troupes française.
17 décembre (27 frimaire An II) Paris. A la Convention, Fabre d'Eglantine obtient l'arrestation de Vincent et de Ronsin.
19 décembre (29 frimaire An II) Paris. Amar découvre dans les scellés de Delaunay, un des accusés dans l'affaire de la Compagnie des Indes, la minute du faux décret de liquidation portant la signature de Fabre d'Eglantine.

Toulon. Le général Dugommier chasse les Anglais de la ville.
20 décembre (30 frimaire An II) Paris. A la Convention Robespierre, désireux d'éviter une scission majeure au sein des Montagnards, propose d'établir une commission chargée de rechercher et signaler les suspects incarcérés injustement. Les Cordeliers réclament la mise en accusation des 73 protestataires détenus.
21 décembre (1 nivôse An II) Paris. Collot d'Herbois rentre de Lyon pour justifier son action répressive. En défendant les terroristes, il retourne la situation en leur faveur aussi bien à la Convention qu'au club des Jacobins.
23 décembre (3 nivôse An II) Loire-Atlantique. La débâcle de l'armée Catholique et royale est parachevée à Savenay. C'est la fin de la Grande guerre de Vendée.
24 décembre (4 nivôse An II) Paris. La Convention rebaptise Toulon devien Port-la-Montagne.
25 décembre (5 nivôse An II) Paris. Robespierre présente à la Convention un Rapport sur les principes du gouvernement révolutionnaire Explication
26 décembre (6 nivôse An II) Paris. La Convention décrète qu'en raison de la guerre aucun étranger ne pourra désormais être représentant du peuple français.

Alsace. La victoire de Lazare Hoche sur les autrichiens au Geisberg, permet de dégager Strasbourg de la menace ennemie. Paris. Un arrêt permet aux femmes d'assister aux délibérations de la Commune et d'y tricoter.

Paris. Billaud-Varenne fait rejeter par la Convention le projet présenter par Robespierre d'une commission de justice chargée de veiller au bien--Fondé des arrestations.
27 décembre (7 nivôse An II) Bas-Rhin. Hoche entre dans Winssembourg, renforçant les positions française sur le Rhin. De son côté, Desaix s'empare de Lauterbourg.
28 décembre (8 nivôse An II) Paris. L'ancien ministre Girondin Lebrun et le maire feuillant de Strasbourg, Dietrich, sont guillotinés.

Paris. En application du décret du 26 décembre dirigé contre les étrangers, Thomas Paine et Anacharsis Cloots sont arrêtés et enfermés à la prison du Luxembourg.

Paris. La procédure du divorce est simplifiée. Les tribunaux devront désormais prononcer des divorces dans le mois suivant leur demande, et les homme pourront se remarier aussitôt.
31 décembre (11 nivôse An II) Paris. Exécution du général Biron qui, sur l'échafaud, proclame ses sentiments royalistes.

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Dernière modification août 7 novembre 2010